Demobiostim

Demobiostim

DEMOBIOSTIM

Démonstration de l’utilisation des biostimulants

Le projet DEMOBIOSTIM consiste en la mise en place de dispositifs de démonstration pour l’utilisation de biostimulants locaux et formulés à partir de bactéries locales.

Objectif : Sensibiliser le monde agricole à l’importance de la vie des sols, des symbiose naturelles entre plantes et micro-organismes, ainsi qu’aux solutions locales pour accompagner la transition agroécologique.

PROJET SOUTENU PAR :
AU PROGRAMME
  • 6 dispositifs de démonstrations chez des agriculteurs locaux
  • Des formations ouvertes au public sur les thématiques sol et biostimulants.
  • Ces événements auront lieu dans l’Ouest, l’Est et le Centre littoral guyanais, (dates et lieux seront précisés ultérieurement)
Souhaitez vous participer ?
Formulaire de préinscription

Les informations saisies dans ce formulaire ne serviront qu'au traitement de votre demande.

BactO’Tahiti

BactO’Tahiti

BACTO’TAHITI

Développement d’un Biostimulant Bactérien sur mesure pour l’Agriculture Polynésienne

En 2023, la Direction de l’agriculture de la Polynesie Française (DAG) a mandaté Solicaz pour développer un biostimulant bactérien local adapté aux conditions agricoles et climatiques polynésiennes.

Ce projet s’appuie sur l’expertise de Solicaz, qui a déjà conçu des prototypes de biostimulation en régions tropicales à partir de souches bactériennes locales (PGPR).

La Polynésie française s’étend sur 5,5 millions de km², mais seules 3 500 km² sont émergées. Son agriculture, principalement artisanale, couvre seulement 30 % des besoins alimentaires, entraînant une forte dépendance aux importations.

Les engrais et pesticides sont presque exclusivement importés, avec une consommation moyenne de 223,6 kg par hectare entre 2010 et 2013, soit 50 % de plus qu’en métropole. Cette dépendance, combinée aux coûts élevés du transport et des taxes, contribue à renchérir les prix des denrées alimentaires.

BACTO’TAHITI : Vers une Agriculture Polynésienne Plus Autonome et Durable

Dans le cadre de la collaboration entre Solicaz et la Direction de l’Agriculture (DAG), l’objectif est de développer des biostimulants à base de bactéries PGPR locales pour renforcer l’agriculture en Polynésie.

Le projet consiste à créer un produit pour stimuler la croissance des plantes, améliorer l’absorption des nutriments et renforcer leur résistance aux stress environnementaux, tout en réduisant la dépendance aux intrants importés et l’usage des engrais chimiques, pour soutenir l’autonomie alimentaire.

Les travaux se concentrent sur l’île de Tahiti, en s’intéressant aux principales cultures maraîchères, qu’elles soient en plein champ ou hors-sol, en bio ou en conventionnel, selon les besoins locaux.

Etapes opérationnelles

Quelques résultats

Les premiers tests réalisés en pépinière et sur le terrain ont démontré des effets significatifs sur la croissance et le rendement de cultures maraîchères telles que la salade, le concombre et le choux chinois.

Expérimentation sur Choux de Chine
Technique de production : Conventionnel en plein champs. Réduction de 50% l’apport d’engrais chimique.

Expérimentation sur Salade
Technique de production : Conventionnel en plein champs. 

Expérimentation Concombre 
Technique de production : Conventionnel en plein champs. Réduction de 50% l’apport d’engrais chimique.

  • Choux de Chine : La biostimulation a significativement amélioré les rendements, indépendamment du niveau de fertilisation appliqué (+12,36% avec une fertilisation classique et +24,34% avec une réduction de 50 % des fertilisants).
  • Salade : Les récoltes de salades ont été effectuées à 35, 42 et 49 jours après plantation. Pour les trois récoltes, un pourcentage d’amélioration significatif a été observé dans les modalités biostimulées, avec des augmentations de 23,38%, 19,74% et 23,05% respectivement.
  • Concombre : Le rendement journalier de la modalité biostimulée, avec une réduction de 50% de fertilisation, a montré une amélioration de 28%. De plus, les modalités biostimulées ont été récoltées plus tôt que les modalités non biostimulées, mettant en évidence une récolte précoce chez ces plants.

Conclusion : une voie vers des pratiques agricoles durables

L’ensemble des résultats met en évidence le rôle bénéfique du biostimulant dans l’amélioration des rendements agricoles. Son impact varie selon les cultures. Le biostimulant se distingue par sa capacité à favoriser la croissance initiale et à optimiser l’absorption des nutriments, deux facteurs clés pour une production plus efficace.

Ces résultats confirment que l’intégration des biostimulants dans les itinéraires techniques agricoles constitue une solution prometteuse pour augmenter la productivité, tout en réduisant la dépendance aux fertilisants chimiques et en encourageant une agriculture plus durable et performante.

Guyaprobio

Guyaprobio

GUYAPROBIO

Programme ADEME – Economie circulaire – Guyane

Cet appel à projet a eu pour objectif de soutenir les iniciatives et projets visant à développer l’économie circulaire en Guyane, afin de promouvoir une consommation sobre et responsable.

En zone tropicale, la faible fertilité des sols est un défi majeur pour les agriculteurs. Ce problème, d’origine naturelle, est aggravé par le climat humide, qui entraîne l’érosion et le lessivage des nutriments. L’utilisation exesive d’intrants chimiques accentue cette dégradation. Cela oblige les agriculteurs à utiliser toujours plus d’engrais chimiques, dont les coûts ont fortement augmenté (+140 % en un an) et qui doivent être importés.

Dans le cadre du programme Economie Circulaire de l’Ademe, Solicaz a porté le projet Guyaprobio, dont l’objectif était d’évaluer dans quelle mesure l’utilisation de biostimulants à base de bactéries locales du sol peut réduire l’utilisation d’intrants, notamment les engrais chimiques, tout en maintenant une production agricole optimale.

GUYAPROBIO : La réduction des engrais par l’utilisation de biostimulants bactériens locaux

Dans le cadre de la transition vers une économie circulaire, il est essentiel d’optimiser les pratiques agricoles afin de limiter l’usage des engrais chimiques tout en maintenant des rendements satisfaisants. Une solution prometteuse réside dans l’utilisation de biostimulants bactériens produits localement.

Le biostimulant développé par Solicaz est conçu à partir de bactéries indigènes de Guyane, sélectionnées et reproduites en laboratoire avant d’être réintroduites dans les sols. Ce procédé améliore la nutrition des plantes en optimisant la biodisponibilité des nutriments et renforce leur résistance aux stress abiotiques.

Le projet Guyaprobio a vise à déterminer dans quelle mesure l’usage des engrais chimiques peut être réduit tout en maintenant un rendement équivalent, grâce à l’intégration de ces biostimulants bactériens.

Objectifs du projet :

  1. Étudier les effets des produits biostimulants à base de bactéries du sol locales sur les rendements agricoles de certaines cultures maraîchères.
  2. Quantifier la part d’intrants, notamment les engrais chimiques, qu’il est possible de réduire grâce à l’application de la biostimulation bactérienne, tout en maintenant des rendements optimaux.

Méthodologie :

Quatre essais ont été menés sur des cultures maraîchères avec différentes techniques de production pour évaluer l’efficacité des solutions probiotiques. À chaque fin de cycle, les rendements ont été mesurés et comparés afin de déterminer dans quelle mesure la biostimulation bactérienne peut réduire l’usage des engrais sans affecter la productivité.

Quelques résultats

Expérimentation sur salade sucrine
Technique de production : Sous serre, fertilisation mixte (caca poule + NPK 12-12-24)

10 modalités testées

  • La biostimulation a significativement amélioré les rendements, indépendamment du niveau de fertilisation appliqué (+37 % avec une fertilisation classique et jusqu’à +80 % avec une réduction de 60 % des fertilisants).
  • Grâce à la biostimulation, il est possible de réduire d’au moins 60 % l’apport en fertilisants tout en conservant un rendement équivalent à celui de la fertilisation classique.
  • Le projet visait également à évaluer l’impact économique à l’échelle des parcelles agricoles et du territoire guyanais, révélant un retour sur investissement de 45 %.

Restitution des résultats aux agriculteurs ayant participé aux expérimentations

Conclusion : une voie vers des pratiques agricoles durables

Le projet Guyaprobio pourrait offrir une alternative viable à la fertilisation chimique en montrant que l’utilisation de biostimulants à base de microorganismes locaux peut réduire l’usage des engrais, tout en préservant ou même améliorant les rendements des cultures maraîchères. L’avenir de l’agriculture pourrait ainsi passer par une intégration plus large de ces solutions probiotiques, réduisant les coûts des intrants et limitant l’impact environnemental des pratiques agricoles actuelles.

KERING

KERING

PROGRAMME KERING

Reforestation de sites dégradés par l’industrie minière aurifère

Le groupe Kering a décidé de s’engager pour un or durable en soutenant le premier programme de reforestation de sites d’extraction d’or en Guyane, en forêt amazonienne.

Dans le cadre du programme Minaverde, 5 projets de re-végétalisation à 100% des mines d’or alluvionnaire ont été réalisés en Guyane Française depuis 2018.

Ce projet pilote, portant sur 18 hectares situés sur une  mine d’or alluviale en fin d’exploitation, l’objectif est de reforester la totalité du site alluvionnaire qui a été exploité.

Grâce à ce projet de reforestation de sites d’extraction d’or en Guyane Française, Kering contribue à protéger les cours d’eau, à favoriser le retour d’une biodiversité riche, à retrouver une fertilité des sols, et à restaurer des milieux de vie de l’Amazonie dont dépendent des millions de personnes.

Ce projet  innovant  permet d’apporter pour la première fois une prise en compte  écologique à 100% sur une filière d’extraction de l’or en forêt Amazonienne.

error: Content is protected !!