Journée thématique sur les légumineuses au CFPPA de Matiti (23.01.2016)

Journée thématique sur les légumineuses au CFPPA de Matiti (23.01.2016)

Solicaz a participé à l’événement sur les légumineuses au lycée agricole de Matiti qui a réuni une quarantaine de personnes, acteurs du monde agricole.

Les invités ont visité la plateforme fourragère et la jachère active du lycée avant de découvrir les différentes expérimentations menées par IKARE et Solicaz au niveau local.

G.PAUL a développé le sujet de l’agroforesterie avec des arbres fixateurs. Elle a présenté les résultats de la plantation de plusieurs espèces de légumineuses de type Inga (pois sucré) sur un sol dégradé en profondeur pour montrer les effets bénéfiques que peuvent avoir des arbres fixateurs d’azote dans le secteur agroforestier.

Les thèmes abordés ont été :

  • Le processus de fixation de l’azote par les légumineuses
  • Cas pratique de l’expérimentation sur un site minier au sol dégradé en profondeur.
  • Les avantages de l’agroforesterie et les associations possibles.

Stratégie nationale pour la biodiversité 2011-2020, Projet GUYAFIX 2012-2015

Stratégie nationale pour la biodiversité 2011-2020, Projet GUYAFIX 2012-2015

Mise en place d’une production de plantes fixatrices d’azote endémiques de guyane pour la restauration des sites dégradés, porté par solicaz.

Nomination par le MEDDTL, dans le cadre de la Stratégie nationale pour la biodiversité 2011-2020.

Financé par : La DEAL et le Conseil Régional de la Guyane

Partenaires : PTMG, exploitant minier SMSE, Exploitation agricole de l’EPLEFPA de Macouria, Guyane Consult, UMR Ecofog, l’AMAP Cirad.

La richesse en or du sous-sol de la région guyanaise associée à un accroissement démographique extrêmement rapide génèrent une augmentation de la déforestation qui entraîne chaque année une perte de patrimoine de la seule forêt primaire que l’Europe possède. L’augmentation de la valeur actuelle de l’or risque d’accélérer cette déforestation.

Dans un milieu aussi perturbé que celui d’une mine après exploitation, le sol a perdu tout son potentiel de fertilité tant au niveau des éléments nutritifs qu’au niveau de sa capacité à en fabriquer (plus de matière organique et plus de microorganismes capables de transformer cette matière organique). Dans ces conditions, il parait difficile de revégétaliser un site sans de gros apports d’intrants et sans de gros travaux d’implantation.

 

Une méthode élégante est d’utiliser certaines plantes qui, par leur capacité à métaboliser l’azote de l’air grâce à leur symbiose avec un microorganisme, peuvent vivre sur des sols très pauvres sans apport d’engrais azoté. Une légumineuse originaire de Papouasie- nouvelle Guinée et introduite en Guyane depuis plusieurs années a rempli ce rôle de colonisation de sols extrêmement pauvres car elle peut s’associer naturellement à un Rhizobium très répandu dans les sols guyanais, c’est l’Acacia mangium. Cependant, son caractère invasif en milieu ouvert fait craindre son utilisation à grande échelle.

Des travaux antérieurs (Roggy et al 1999 a , Roggy et al. 1999 b, Roggy et Prévost 1999, Domenach et al. 2004) nous ont permis de repérer en forêt guyanaise des espèces d’arbres endémiques à cette région capables d’avoir des qualités identiques à celles d’Acacia mangium (fixateurs d’azote à croissance rapide et /ou modérées ) et qui pourraient représenter une alternative à cette espèce.

 

L’objectif du projet est d’apporter les outils nécessaires à la mise en place d’une filière de production d’espèces locales fixatrices d’azote adaptées au milieu pouvant être utilisées pour la restauration ou le maintien de ce dernier et répondant aux besoins des filières concernées l’exploitation minière, le secteur agricole (mise en co-cultures de ces espèces fixatrices d’azote afin de minimiser les intrants azotés) ainsi que celui de l’énergie pour la production de biomasse., agricole, énergie,…).

Pour répondre à cet objectif sera réalisé, (1) l’étude de la production et de la multiplication de plantes fixatrices d’azote endémiques de Guyane, (2) l’expérimentation sur site dégradé (site minier) de l’assemblage d’espèces à partir de leur trais fonctionnels pour la restauration de la biodiversité et (3) une étude de faisabilité technico-économique de la mise en place d’une filière de production locale.

Consulter le rapport

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MOM 2012-2014 : Mise au point d’un protocole de restauration de la biodiversité végétale sur sites dégradés

MOM 2012-2014 : Mise au point d’un protocole de restauration de la biodiversité végétale sur sites dégradés

Projet porté par Solicaz

Partenaires : PTMG Guyane, Opérateurs miniers SMSE et Equateur.

La richesse en or du sous-sol de la région guyanaise associée à un accroissement démographique extrêmement rapide génèrent une augmentation de la déforestation qui entraîne chaque année une perte de patrimoine de la seule forêt primaire que l’Europe possède. L’augmentation de la valeur actuelle de l’or risque d’accélérer cette déforestation. L’orpaillage touche plus de 20 000 hectares de forêts comprenant des concessions officielles et de plus en plus d’exploitations clandestines.

Dans le cadre de la protection du patrimoine forestier exceptionnel de ce département, il est donc important d’accompagner le développement de cette filière par des recherches sur une gestion durable, conciliant production et services environnementaux.

Dans un milieu aussi perturbé que celui d’une mine après exploitation, le sol a perdu tout son potentiel de fertilité tant au niveau des éléments nutritifs qu’au niveau de sa capacité à en fabriquer (plus de matière organique et plus de microorganismes capables de transformer cette matière organique). Dans ces conditions, il parait difficile de revégétaliser un site sans de gros apports d’intrants et sans de gros travaux d’implantation.

L’objectif de ce projet est de restaurer la biodiversité végétale ainsi que la fertilité des sols (qualité des sols) à partir d’espèces potentiellement fixatrices d’azote décomposent en plusieurs objectifs opérationnels:

–            Favoriser l’installation de symbioses efficientes entre le microorganisme et la plante hôte associée;

–            Réaliser un pré essai de revégétalisation sur site minier en fin d’exploitation afin de tester la capacité de recolonisation des différentes d’espèces;

–            Faire un état initial de la « qualité » des sols avant revégétalisation via l’utilisation de bio indicateur de leur fonctionnement biologique (Schimann et al. 2012).

Consulter le rapport

ministere outre mer gptm

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