Impact de l’exploitation de la biomasse sur le potentiel écologique de la forêt naturelle en Guyane: approche par les bio-indicateurs microbiens, 2011-2012

Impact de l’exploitation de la biomasse sur le potentiel écologique de la forêt naturelle en Guyane: approche par les bio-indicateurs microbiens, 2011-2012

Porté par l’ONF Guyane.

financé par l’ADEME (2011)

Partenaires : UMR ECOFOG, Kourou, collaboration scientifique de solicaz

Les mesures de résistance (diminution de l’intensité par rapport au sol témoin) de trois fonctions bio-indicatrices clés du sol présentant des sensibilités différentes aux facteurs du milieu ont été réalisées afin d’analyser l’impact de différentes méthodes d’exploitation forestière à vocation bois énergie sur le potentiel écologique de la forêt naturelle (i.e. sa capacité à assurer l’ensemble de ses services).

Les bio-indicateur étudiés étaient la respiration (utilisée comme proxy de la biomasse microbienne active du sol), la denitrification, le ratio dénitrification/respiration (utilisé comme indicateur du niveau de diversification de la communauté active du sol) et la nitrification (fonction clef ayant un impact sur la disponibilité en azote du sol et donc sur la productivité primaire).

L’ensemble des résultats obtenus a mis en évidence:

–          Un effet marqué de la saison sèche sur le potentiel écologique de l’écosystème non perturbé se traduisant par une baisse importante de la capacité biotique des sols et une modification de structure de la communauté microbienne globale de ces sols. Néanmoins, le système naturel présente une bonne capacité de résilience tant au niveau de ses fonctions qu’en terme de structure de communauté microbienne globale. Cette capacité de résilience pourrait avoir un rôle déterminant dans le maintien des cycles biogéochimiques à l’équilibre et, en particulier, celui de l’azote.

–           Un impact de l’exploitation forestière sur le potentiel écologique de l’écosystème avec des effets différents selon la méthode employée.

Le potentiel écologique de l’écosystème naturel est moins altéré par la méthode d’exploitation dirigée. Néanmoins, des études complémentaires sur la capacité qu’auront ou non ces systèmes modifiés à récupérer leurs fonctions (résilience) sont nécessaires afin de vérifier que les niveaux de résilience atteints sont suffisants pour assurer un maintien des cycles biogéochimiques à l’équilibre.

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