Solicaz au Salon des entrepreneurs “créer et innover” (29-30/11/13)

Solicaz au Salon des entrepreneurs “créer et innover” (29-30/11/13)

La première édition du salon des entrepreneurs “Créer et innover” au eu lieu du vendredi 29 au samedi 30 novembre 2013, au  PROGT à Matoury. Cet événement était organisé par l’Agence Régionale de Développement et d’Innovation « Guyane Développement Innovation » qui accompagne de manière opérationnelle les projets d’innovation et les soutient dans leur développement économique.

Les objectifs de cette édition étaient:

  • D’apporter aux porteurs de projet et aux chefs d’entreprise de Guyane de nouveaux renseignements sur la création et le développement des entreprises dans l’économie guyanaise
  • D’intéresser les jeunes et sensibiliser le grand public à la dynamique entrepreneuriale du territoire
  • De faire la promotion de projets innovants et stimuler l’esprit d’innovation.

Carol Ostorero, Vice-présidente du Conseil régional déléguée au développement économique, a fait un discours sur l’importance de l’innovation et de la recherche pour l’évolution de l’économie guyanaise. Elle a aussi évoqué l’engagement pris par la Région de développer une stratégie globale en matière d’innovation pour l’amélioration des filières pour un renforcement de la compétitivité des TPE et PME notamment.

Le salon a réuni 33 exposants de différents secteurs et une dizaine d’entreprises innovantes dont Solicaz qui a pu présenter son travail d’innovation dans le développement durable sur le territoire.

Programme RITA-GUYAFER 2013-2015

Programme RITA-GUYAFER 2013-2015

Projet porté par l’INRA Guadeloupe

Projet financé par : CIOM, FEADER et Le conseil Régional de la Guyane

Partenaires : CIRAD, Solicaz

Le programme GUYAFER a été créé dans le cadre du RITA Guyane. Il a pour objectif de promouvoir et d’accompagner le passage vers une agriculture de type organique (biologique ou non) afin d’assurer la durabilité de la ressource sol et des systèmes de production.

L’expérience accumulée dans d’autre pays tropicaux montre que la durabilité de l’agriculture dans ces conditions dépend fortement de la récupération de certaines fonctions éco systémiques présentes dans le système sol-plante-climat original. Parmi des fonctions, celles dont la pertinence et l’adoptabilité peuvent être mieux assurées pour les conditions socio-économiques de la Guyane sont liées principalement aux entrées et à la conservation des nutriments et, d’une façon générale, aux restitutions organiques. Dans ce sens, les pratiques sur lesquelles ciblera le projet sont :

  • Introduction des légumineuses (herbacées et ligneuses), afin de récupérer l’entrée naturelle d’azote dans le système (fixation symbiotique) et sa mise à disposition pour les plantes cultivées (transfert, engrais vert, recyclage après élagage ou taille) ;
  • Amendements organiques (composts, terra preta ou biochar, BRF), afin d’une part d’assurer la fourniture des nutriments avec une source de décomposition progressive et moins lessivable et, d’autre part d’améliorer les propriétés physico-chimiques des sols.

Ces pratiques seront à développer au sein des systèmes de culture actuels (p.ex. maraichage, vergers, abattis, etc.) et/ou dans des systèmes à promouvoir graduellement (p.ex. agroforesterie). Ces derniers seraient destinés à moyen terme à «mimer» le système initial naturel et pouvoir ainsi récupérer une plus grande quantité de fonctions.

Cet objectif général se décline en trois objectifs spécifiques :

1- Réaliser un diagnostic des potentialités et des contraintes des principaux sols agricoles de la Guyane, en particulier de leurs propriétés chimiques, physiques et biologiques.

2- Améliorer la fertilité des sols via des pratiques adaptées aux conditions pédoclimatiques, socio-économiques et agronomiques de chaque région et/ou de chaque filière.

3- Intégrer ces pratiques dans le contexte de l’amélioration.

Consulter le rapport

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MOM 2013-2015 : Gestion durable de la fertilité des sols de prairies pour une production fourragère en Guyane

MOM 2013-2015 : Gestion durable de la fertilité des sols de prairies pour une production fourragère en Guyane

La croissance de la population en Guyane (doublement prévu en moins de 20 ans) pose la question du développement durable des productions agricoles locales. Par exemple, pour la viande bovine, les besoins locaux ne sont satisfaits qu’à hauteur de 20 % par la production locale, et les seules sources locales pour l’alimentation animale sont des prairies ; l’essentiel des importations (viande et matières premières pour les aliments composés) vient de la métropole, avec des difficultés bien connues dans l’acheminement des marchandises et une augmentation importante des coûts. L’importation en provenance des pays voisins (Brésil et Surinam) est aujourd’hui limitée mais pourrait prendre une place plus importante à l’avenir. Dans ce contexte, le développement de la production locale avec des signes d’origine et de qualité est une option retenue par les responsables professionnels et les responsables politiques locaux.

Les productions d’élevage en Guyane ont été développées depuis une vingtaine d’années notamment dans le cadre du Plan Vert (Vivier et al., 1995). Depuis 2010, l’association IKARE qui regroupe l’ensemble de la filière de l’élevage a pour mission la réalisation d’actions de recherche appliquée en élevage visant à améliorer les performances technico-économique des éleveurs, de transférer et de vulgariser les résultats de la recherche et de pratiques innovantes auprès des éleveurs.

Le principal enjeu de ce projet est donc de participer à la mise à disposition pour les éleveurs guyanais de méthodes performantes pour optimiser la gestion des sols. Ceci passe par la mise au point d’itinéraires techniques innovants de modes de gestion des sols qui permettent de conserver ou d’améliorer la fertilité des sols cultivés, tout en demeurant économiquement et socialement attractifs pour les exploitations  agricoles et en conciliant production et préservation de la qualité des ressources en eau et sol.

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Stratégie nationale pour la biodiversité 2011-2020, Projet GUYAFIX 2012-2015

Stratégie nationale pour la biodiversité 2011-2020, Projet GUYAFIX 2012-2015

Mise en place d’une production de plantes fixatrices d’azote endémiques de guyane pour la restauration des sites dégradés, porté par solicaz.

Nomination par le MEDDTL, dans le cadre de la Stratégie nationale pour la biodiversité 2011-2020.

Financé par : La DEAL et le Conseil Régional de la Guyane

Partenaires : PTMG, exploitant minier SMSE, Exploitation agricole de l’EPLEFPA de Macouria, Guyane Consult, UMR Ecofog, l’AMAP Cirad.

La richesse en or du sous-sol de la région guyanaise associée à un accroissement démographique extrêmement rapide génèrent une augmentation de la déforestation qui entraîne chaque année une perte de patrimoine de la seule forêt primaire que l’Europe possède. L’augmentation de la valeur actuelle de l’or risque d’accélérer cette déforestation.

Dans un milieu aussi perturbé que celui d’une mine après exploitation, le sol a perdu tout son potentiel de fertilité tant au niveau des éléments nutritifs qu’au niveau de sa capacité à en fabriquer (plus de matière organique et plus de microorganismes capables de transformer cette matière organique). Dans ces conditions, il parait difficile de revégétaliser un site sans de gros apports d’intrants et sans de gros travaux d’implantation.

 

Une méthode élégante est d’utiliser certaines plantes qui, par leur capacité à métaboliser l’azote de l’air grâce à leur symbiose avec un microorganisme, peuvent vivre sur des sols très pauvres sans apport d’engrais azoté. Une légumineuse originaire de Papouasie- nouvelle Guinée et introduite en Guyane depuis plusieurs années a rempli ce rôle de colonisation de sols extrêmement pauvres car elle peut s’associer naturellement à un Rhizobium très répandu dans les sols guyanais, c’est l’Acacia mangium. Cependant, son caractère invasif en milieu ouvert fait craindre son utilisation à grande échelle.

Des travaux antérieurs (Roggy et al 1999 a , Roggy et al. 1999 b, Roggy et Prévost 1999, Domenach et al. 2004) nous ont permis de repérer en forêt guyanaise des espèces d’arbres endémiques à cette région capables d’avoir des qualités identiques à celles d’Acacia mangium (fixateurs d’azote à croissance rapide et /ou modérées ) et qui pourraient représenter une alternative à cette espèce.

 

L’objectif du projet est d’apporter les outils nécessaires à la mise en place d’une filière de production d’espèces locales fixatrices d’azote adaptées au milieu pouvant être utilisées pour la restauration ou le maintien de ce dernier et répondant aux besoins des filières concernées l’exploitation minière, le secteur agricole (mise en co-cultures de ces espèces fixatrices d’azote afin de minimiser les intrants azotés) ainsi que celui de l’énergie pour la production de biomasse., agricole, énergie,…).

Pour répondre à cet objectif sera réalisé, (1) l’étude de la production et de la multiplication de plantes fixatrices d’azote endémiques de Guyane, (2) l’expérimentation sur site dégradé (site minier) de l’assemblage d’espèces à partir de leur trais fonctionnels pour la restauration de la biodiversité et (3) une étude de faisabilité technico-économique de la mise en place d’une filière de production locale.

Consulter le rapport

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MOM 2013-2015 : Gestion durable de la fertilité des sols de prairies pour une production fourragère en Guyane

MOM 2012-2014 : Mise au point d’un protocole de restauration de la biodiversité végétale sur sites dégradés

Projet porté par Solicaz

Partenaires : PTMG Guyane, Opérateurs miniers SMSE et Equateur.

La richesse en or du sous-sol de la région guyanaise associée à un accroissement démographique extrêmement rapide génèrent une augmentation de la déforestation qui entraîne chaque année une perte de patrimoine de la seule forêt primaire que l’Europe possède. L’augmentation de la valeur actuelle de l’or risque d’accélérer cette déforestation. L’orpaillage touche plus de 20 000 hectares de forêts comprenant des concessions officielles et de plus en plus d’exploitations clandestines.

Dans le cadre de la protection du patrimoine forestier exceptionnel de ce département, il est donc important d’accompagner le développement de cette filière par des recherches sur une gestion durable, conciliant production et services environnementaux.

Dans un milieu aussi perturbé que celui d’une mine après exploitation, le sol a perdu tout son potentiel de fertilité tant au niveau des éléments nutritifs qu’au niveau de sa capacité à en fabriquer (plus de matière organique et plus de microorganismes capables de transformer cette matière organique). Dans ces conditions, il parait difficile de revégétaliser un site sans de gros apports d’intrants et sans de gros travaux d’implantation.

L’objectif de ce projet est de restaurer la biodiversité végétale ainsi que la fertilité des sols (qualité des sols) à partir d’espèces potentiellement fixatrices d’azote décomposent en plusieurs objectifs opérationnels:

–            Favoriser l’installation de symbioses efficientes entre le microorganisme et la plante hôte associée;

–            Réaliser un pré essai de revégétalisation sur site minier en fin d’exploitation afin de tester la capacité de recolonisation des différentes d’espèces;

–            Faire un état initial de la « qualité » des sols avant revégétalisation via l’utilisation de bio indicateur de leur fonctionnement biologique (Schimann et al. 2012).

Consulter le rapport

ministere outre mer gptm

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